* à mettre en lien avec les figures de la dissociation, de l'égotisme, du démonisme et du narcissisme (parfois) pervers dans le roman, le théâtre et la poésie et le sentiment de déréliction de "l'artiste" entre Narcisse et Prométhée.
Perspective croisée des 5 objets d'étude pour la recherche d'une esthétique « générationnelle » à partir d'une enquête sur la place du sujet dans l'histoire de la communication et des représentations : littérature et altérité, « l'autre, un sujet en question ».
cf. Otto Rank, Dom Juan et son double
Dans le roman : "le combat contre l'ange", Olivier et Bernard, Edouard et Passavant
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Au théâtre : les "Pas de deux" de Figaro et d'Almaviva (III, 5) à Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute et à Quelqu'un comme vous de Fabrice Roger-Lacan.
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Les Faux-Monnayeurs d'André Gide (1925) :
"La monnaie symbolise ici les valeurs éthiques, au sens où l'éthique est un conformisme aux règles d'une morale, et le faux-monnayeur est celui qui fabrique des raisons morales pour justifier sa conduite."
Jean Delay, Introduction à la Correspondance André Gide - Roger Martin du Gard, 1968
"C'est en écartelé que j'ai vécu"
Gide se dit, "écartelé"mais aussi, Protée...
cf. Gide et l'art de la fugue
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"C'est la contradiction qui donne la vie en littérature", Balzac
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D'Holbach, Essai sur l'art de ramper, à l'usage des courtisans, 1764
L'Homme de Cour est sans contredit la production la plus curieuse que montre l'espèce humaine. C'est un animal amphibie dans lequel tous les contrastes se trouvent communément rassemblés. Un philosophe danois compare le courtisan à la statue composée de matières très différentes que Nabuchodonosor vit en songe. "La tête du courtisan est, dit-il, de verre, ses cheveux sont d'or, ses mains sont de bois-résine, son corps est de plâtre, son coeur est moitié de fer et moitié de boeu, ses pieds sont de paille, et son sang est composé d'eau et de vif-argent.
Il faut avouer qu'un animal si étrange est difficile à définir ; loin d'être connu des autres, il peut à peine se connaître lui-même; cependant il paraît que, tout bien considéré, on peut le ranger dans la classe des hommes, avec cette différence néanmoins que les hommes ordinaires n'ont qu'une âme, au lieu que l'homme de Cour paraît sensiblement en avoir plusieurs. En efet, un courtisan est tantôt insolent et tantôt bas ; tantôt de l'avarice la plus sordide et de l'avidité la plus insatiable, tantôt de la plus extrême prodigalité, tantôt de l'audace la plus décidée, tantôt de l'arrogance la plus impertinente, et tantôt de la politesse la plus étudiée; en un mot c'est un Protée, un Janus, ou plutôt un Dieu de l'Inde qu'on représente avec sept faces différentes.
cf. Le Mariage de Figaro, Beaumarchais, III, 5
"Faire grandir la personne"
polis poêsis ethos